Déclaration à Adèle
L’envoûtement physique règne, nous saisit dès l’entrée. Le rêve aussi.
Comme traversés par le prisme d’un rayon de lumière, les salons rendent hommage au passé, brillant, et aux souvenirs, patinés par le temps.

Beauté nostalgique qui s’étire : ramifier, ne rien simplifier, préserver chaque nuance. Palettes de verts, de bleus, cuir doré de Flandre, teintes sombres et profondes, peinture d’inspiration italienne, poudre dorée déposée sur les velours : entrer en scène et laisser le songe s’insinuer au détour, au cœur des choses.

Redonner vie à ce monument historique, somptueusement aménagé par Adèle de Rothschild en 1870… Aux boiseries en noyer du Salon de Rothschild qui datent de 1878. Aux tapisseries d’Aubusson, du _XVIII^e. Se laisser aller à une promenade sentimentale dans les allées du jardin d’été, aux beaux jours, à un rendez-vous au bar, à la vie du jardin d’hiver… Et soudain, vouloir s’enraciner pour toujours dans ces pièces capitonnées aux rideaux tirés.

Le Salon, encore hanté par les fêtes spectaculaires et joyeuses qu’Adèle y organisait, devient aujourd’hui Baronne, un restaurant au caractère à la fois festif et solennel.